Faut-il appeler un exterminateur pour éliminer un nid de guêpes?
Quels points communs avons-nous avec les guêpes ? Nous raffolons de l’été, des barbecues en plein air et des aliments sucrés ! Une cohabitation pacifique avec ces insectes dans les parcs est tout à fait envisageable. En revanche, la situation se corse si ces dames élisent domicile chez vous. Sous le toit, dans un mur, une boîte aux lettres, un tronc d’arbre, un grenier ou une cheminée : elles ne manquent pas d’options pour s’installer à long terme.
Les guêpes sont importantes dans l’écosystème. Dans un monde idéal, éviter de détruire leur nid est une solution à préconiser. Le problème? Leurs piqûres sont très douloureuses, voire dangereuses si vous êtes allergique, d’autant que – contrairement aux abeilles – elles peuvent piquer plus d’une fois.
Par conséquent, faut-il appeler un exterminateur pour éliminer un nid de guêpes ? Si des mesures de prévention sont à votre portée, les chasser vous-même comporte son lot de risques, d’où la recommandation de se renseigner auprès d’un exterminateur de guêpes.
Prévenir plutôt qu’exterminer
Des mesures simples existent pour éviter l’apparition d’un nid ou sa prolifération. À l’arrivée des beaux jours ou à l’approche de la saison froide, intégrez-les à votre routine d’entretien de votre maison et de votre jardin. Au printemps, gardez vos arbres bien taillés, et bouchez les fissures des murs, afin de limiter les possibilités pour les guêpes d’accrocher leur nid.
Durant toute la belle saison, vous avez sans doute déjà les réflexes suivants : recouvrir la nourriture, fermer les bouteilles, sécuriser vos poubelles… autant de bonnes pratiques pour vous garantir un repas paisible sur votre terrasse. En novembre, un nouveau tour de la propriété est de mise pour calfeutrer les derniers trous. Si vous repérez un nid, vous pouvez à ce moment l’enlever en toute sécurité, car ses occupantes l’auront déserté.
En présence d’un nid, vous pourriez tout de même profiter de votre jardin. Une distance suffisamment grande entre les deux est gage d’une certaine tranquillité d’esprit. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, des pièges sont disponibles dans les centres de jardinage. Conçus pour appâter quelques insectes à la fois, il vous suffit de les disposer à bonne distance de votre table pour profiter de votre extérieur.
Que faire si le nid de guêpes est dans le toit ?
En raison de leur rôle dans l’environnement, tolérer la présence des guêpes ou les repousser, plutôt que de s’en débarrasser est préférable. Mais toutes ces précautions peuvent tout de même échouer. Quels sont alors vos recours ?
De manière générale, le gouvernement du Canada et les exterminateurs de guêpes recommandent vivement aux particuliers de ne pas enlever un nid eux-mêmes. Les probabilités de piqûre sont trop grandes, et les chances de réussite optimale, trop faibles. Pour résumer : le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Un nid dans le toit est l’un des cas de figure qui requièrent l’intervention d’un professionnel, en raison de sa localisation, mais aussi des risques plus importants qui y sont liés. Depuis combien de temps est-il là ? Quelle est sa taille ? Peut-il s’étendre davantage ?
Au lieu de rester avec cette inquiétude au-dessus de votre tête, vous pouvez vous adresser à ECRN Extermination, entreprise de la Rive-Nord, spécialisée en extermination de nuisibles. Dans une démarche écoresponsable, ces professionnels ne se contentent pas de détruire le nid. Ils choisissent la méthode la plus appropriée à la situation, et n’utilisent que des produits approuvés par le ministère de l’Environnement. Efficacité et respect du milieu naturel sont les mots d’ordre de ECRN Extermination.
Au-delà de la simple intervention, ils vous donnent également de précieux conseils pour améliorer vos démarches préventives. Avec leur aide, vous identifierez rapidement si votre nid de guêpes est juste un inconvénient ou un réel danger.
Sources :
Gouvernement du Canada. Guêpes. 2016.
Trust my science. Pourquoi est-il nécessaire pour la planète de laisser les guêpes tranquilles. 2018.
